La gestion du mucus… l’hiver et toute l’année !

par | 21 janvier 2024 | Respiratoire

Pour plusieurs, l’hiver est synonyme de la saison du mucus. Le mucus, cette chose plus ou moins collante qui coule du nez. Il faut savoir qu’il est toujours présent dans les voies respiratoires et que son rôle consiste à éliminer les déchets de celles-ci. Par contre, il peut devenir gênant lorsqu’il est présent en grande quantité ou quand sa texture et sa couleur change, indiquant la présence d’agents pathogènes.

5 Conseils pour prendre soins des voies respiratoires

  1. Du soleil et de l’air frais ! : Le soleil apporte de la vitamine D qui favorise un meilleur système immunitaire et l’air frais aide à limiter l’inflammation et la production de mucus dans les voies respiratoires.
  2. Exercice physique : 3 heures d’activité par jour, dont 1h d’activité intense est recommandée pour les enfants de 0 à 5 ans. L’adulte devrait faire 30 minutes d’activité physique par jour. Cela aide le développement d’une bonne condition cardio-respiratoire.
  3. Qualité d’air optimale : La température intérieure optimale devrait être de 18 à 20°C, l’hiver, avec un taux d’humidité de 30 à 40%. Trop d’humidité (ou l’utilisation d’humidificateur) peut engendrer divers problèmes de santé en lien avec les virus, bactéries, moisissures, acariens, etc.
  4. Nutrition : une alimentation variée et équilibrée (riche en fruits et légumes, légumineuses, etc) aide au système immunitaire et à la fonction pulmonaire.
  5. Lavage nasal 

Le lavage nasal :  quand le mucus devient gênant

Il s’effectue en 3 étapes faciles !

1. AVANT : préparer la solution saline dans une seringue / bouteille d’irrigation (Ex : Sinus Rinse).

2. LAVAGE NASAL

    Le lavage nasal est optimal en position assise afin de faciliter le drainage des sécrétions. Incliner la tête légèrement sur le côté et vers l’avant pour faciliter l’écoulement vers le bas. Placez votre enfant assis sur vous dans cette position pour faciliter la manœuvre et tenez-le avec vous coudes. Ainsi, vous aurez une main pour tenir l’instrument et l’autre pour bien positionner la tête.

    Irriguer doucement avec l’eau saline, environ 3-5ml par narine (si vous utilisez une seringue).

    Rappelez-vous d’insérer doucement la solution dans la narine supérieure pour que les sécrétions s’écoulent dans la narine du bas et vers la gorge, mais il n’est pas nécessaire que la solution traverse et s’écoule. Il est possible que le mucus soit déplacé vers la gorge pour être avalé, sans risque d’augmenter l’infection.

    3. APRÈS l’irrigation, penser à INSPIRER ou « RENIFLER » pour diriger le mucus vers la bouche.

    Le mucus peut être craché ou avalé sans problème. Il est préférable de ne pas se moucher. Cette activité pousse le mucus à contre-poil et peut générer plus d’inflammation des voies respiratoires supérieures.

    Avec un enfant, il est possible de faire cette étape en fermant la bouche pour forcer une inspiration par le nez. Avec un bébé, occlure brièvement la bouche à la fin du pleur (le « bouahhh ») pour qu’au moment de l’inspiration, les sécrétions puissent être dirigées vers la bouche et être avalées.

    CETTE ÉTAPE EST LA PLUS IMPORTANTE pour bien éliminer les sécrétions à l’arrière du nez et diminuer l’inflammation (qui elle aussi est responsable d’augmenter le mucus).

    Donc, le froid, les agents pathogènes, l’inflammation et l’activité de se moucher augmentent l’inflammation qui produit plus de mucus. L’activité physique, une qualité d’air optimale, du soleil et de l’air frais sont des comportements à privilégier pour une bonne hygiène nasale, en plus du lavage nasal lorsque requis, en période de mucus plus intense.

    Le lavage nasal est optimal s’il est effectué en position assise avec la tête inclinée vers l’avant et d’un côté, doucement, sans forcer, et en petite quantité (3-5ml par narine pour la seringue). Il doit être suivi d’une inspiration qui permet de diriger la solution saline vers la partie derrière le nez pour éliminer le mucus des voies respiratoires en le crachant ou en l’avalant.

    N’hésitez pas à consulter votre médecin ou un professionnel de la santé capable d’évaluer la condition respiratoire, au besoin.

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